Itinéraires conseillés

Itinéraires conseillés

faioa

Cap au Sud !

Une fois votre petit déjeuner englouti et vos batteries pleines, mettez le cap au sud-sud ouest pour aller découvrir le lac Lalolalo. Depuis le belvédère aménagé vous pourrez contempler l’un des plus grands lacs de cratère du Pacifique. Dans le cadre majestueux qui l’abrite, au sein du vao tapu (la forêt sacrée), ses falaises d’une quarantaine de mètres de haut et son diamètre de 400 mètres confèrent à ce lieu un aspect unique. Profond d’au moins 80 mètres, ses fonds abritent des secrets bien gardés, ainsi qu’une espèce d’anguille aveugle qui n’existe que dans ce lac !

Une fois arrivée au bout de la piste qui vous ramène sur la RT1, bifurquez vers Vaimalau jusqu’au lieu-dit de Lausikula. Au pied des falaises, en bord de mer, on y trouve la Basilique de Sainte Bernadette aux dimensions impressionnantes. Malgré sa construction récente (2014), son cadre et son architecture sauront vous séduire !

Poursuivez votre chemin vers le fort tongien de Kolonui, érigé autour de la résidence du chef tongien Talietumu, témoin de la grandeur de ces conquérants des mers du Sud. Ce fort, qui date du milieu du 15ᵉ siècle, s’inscrit dans une suite de fortifications érigées dans la moitié sud de l’île, c’est l’un des plus grands ensemble fortifié du Pacifique. Située à l’angle sud-ouest du fort, la résidence de Talietumu n’est qu’une petite partie de cet ensemble.

Achevez ce circuit en vous arrêtant à l’église Saint Joseph, la plus ancienne d’Uvéa, dans le village de Mala’efo’ou. Son intérieur est abondamment orné de scènes bibliques, mais aussi de fresques de poissons et coquillages rappelant les motifs des tapas (étoffes traditionnelles).
Cet édifice, en style ogivale du 12ᵉ siècle (mais datant du 19ᵉ siècle) est le premier à Wallis à être intégralement bâti en pierres de taille. Selon Monseigneur Bataillon, premier missionnaire et évêque de Wallis et d’Océanie centrale « Ce monument n’a pas de semblable dans le Vicariat, ni même, je crois, dans toute l’Océanie. »

Si ces visites vous ont creusé l’appétit, traversez la rue jusqu’au restaurant asiatique de l’île, le Youyou, dont la terrasse en bord de mer vous permettra d’admirer le lagon pendant votre repas.

lac lalolalo

50 nuances de bleu

Dès votre approche de Wallis en avion, dit ‘Uvea en langue vernaculaire, vous pourrez contempler le lagon aux nombreuses et envoûtantes nuances de bleu, ceinturé par une barrière de corail qui le protège des tumultes de l’océan Pacifique.

La journée « à l’îlot » est un passage obligatoire pour tout séjour à ‘Uvea. Le lagon de Wallis comporte 14 îlots accessibles par taxi-boat dont la plupart sont aménagés pour l’accueil. Chaque îlot a ses petites spécificités, vous offrant l’embarras du choix pour vos sorties : accès aux fonds marins préservés pour une sortie en palme-masque-tuba (PMT), points de vue, plages de sable fin, chapelles, proximité du récif et même aménagements pour une nuit en bivouac sous les étoiles du Pacifique ! Pensez à emmener votre casse-croûte pour profiter d’une journée pleine dans un cadre de carte postale !

Il est également possible de partir en kayak ou en catamaran depuis la base nautique de Vakala pour aller explorer le lagon avant d’aller profiter des îlots.

Les nombreuses possibilités permettront à chacun de trouver la formule qui lui convient !

en avion

Sur la trace des Américains

Partout sur Wallis, des vestiges de la présence américaine rappellent que l’île a servi de base militaire aux Américains dans le Pacifique, pour freiner l’avancée japonaise lors de la Seconde Guerre Mondiale. Pendant deux ans, près de 6 000 GI ont séjourné sur ‘Uvea, laissant derrière eux de nombreuses traces de leur passage.
Partez à la découverte de ces sites pour retracer leur histoire, découvrir les bunkers et autres aménagements témoignant de leur passage. Profitez d’un déjeuner en bord de mer au restaurant La Paillote pour vous imaginer l’arrivée des soldats Américains dans la baie de Gahi. Certains vestiges sont encore bien visibles pour qui sait où regarder ; saurez-vous les retrouver ?

Si la plupart des sites liés à la présence américaine sont facilement accessibles, il est toutefois recommandé de contacter l’Uvea Museum Association qui vous emmenera sur la trace des Américains, en terminant par une visite du musée dédié à leur passage.

musée américain 1

mont puke

Sur le toit de Futuna

Amateurs de randonnée, il faut partir de bonne heure pour effectuer l’ascension du mont Puke et ainsi éviter les heures les plus chaudes. Les sentiers qui vous mèneront au sommet du point culminant de l’île sont ceux autrefois utilisés par les villageois pour accéder à leurs parcelles agricoles où poussaient kava et taros. Parfois sur les plateaux, parfois au coeur de la végétation abondante, cette ascension s’achève par le plus beau point de vue de l’île, offrant une vue panoramique sur la pointe Est de Futuna et Alofi. Si vous avez pensé à amener votre piquenique, vous pourrez profter de ce cadre magnifque pour reprendre des forces avant de redescendre. Pour l’aller-retour, compter 5 h. Il est recommandé d’être accompagné d’un guide, car le sentier n’est pas balisé.
Une fois de retour au niveau de la mer, proftez d’un bain dans la rivière Vainifao ou sur une des petites plages de Vele faisant face à Alof pour vous rafraîchir et apprécier le coucher de soleil.

Alofi, petit coin de paradis

alofi

Il est possible de passer une journée complète à Alofi dont le sublime cadre naturel offre plusieurs possibilités à ceux qui viennent profiter de ses charmes. Après une courte traversée depuis l’embarcadère de Vele, deux possibilités s’offrent à vous : passer une journée sur la plage de sable fin d’Alofitai abritée par les larges tilo (ou feta’u, en wallisien) et découvrir ses environs (le premier puits de l’île, la chapelle du Sacré Coeur, les sources d’eaux chaudes de Vaivevela, les fonds marins…), ou enchaîner sur la randonnée à travers la forêt primaire menant à la grotte de Loka, lieu de pèlerinage au cadre grandiose et aux piscines naturelles battues par les vagues.

Pour les randonneurs, pensez à emmener de quoi vous restaurer. Pour ceux qui préfèrent profter de la douceur d’Alofitai, il est possible de se faire préparer un repas de poisson fraîchement pêché, de crabes de cocotiers et de taros par un des pêcheurs qui offcie en tant que taxi-boat.

Futuna à travers les âges

tarodiere

Une journée peut facilement être consacrée aux nombreux sites historiques et culturels de Futuna. Vous pourrez commencer la journée à Vainui, la plage de sable noire, qui fut le théâtre d’une grande bataille lors de la guerre de Vai, entre Alo et Sigave en 1839, dernière grande opposition entre les deux royaumes.

En remontant par la pointe Fatua, le long de la côte rocheuse, vous pourrez ensuite vous arrêter à la pierre dorsale du roi cannibale Sakumani, avant de poursuivre jusqu’à la grande église de Fiua où Saint Joseph est célébré le 1er mai (si vous y êtes à cete époque, les célébrations méritent le coup d’oeil). En reprenant la route vers l’est, il est fortement recommandé d’effectuer un arrêt à la vaste tarodière de Nuku, plus grande tarodière du Pacifique, dont le système d’irrigation n’est pas sans rappeler les rizières d’Asie. Un peu plus loin, à Leava, une croix montée marque le lieu ou débarqua le père Pierre Chanel en 1837, en face de l’église du village.

Après cette première série de visite, une pause au Bambou vous permettra de déguster des plats de poisson frais, face à la mer, avant de poursuivre votre route. Prenez ensuite un peu de hauteur pour faire escale à Vila Malia et profiter du point de vue sur la baie de Leava. En reprenant la route, vous pourrez faire un arrêt à la chapelle de Kolopelu où le panorama sur la côte du Royaume d’Alo est sans égal ! Poursuivez ensuite jusqu’à Vele, pour aller voir les sépultures royales de Veliteki et Niuliki, roi qui régnait sur Alo à l’arrivée de Pierre Chanel et qui autorisa son assassinat par le guerrier Musumusu. C’est ce même Sau qui remporta la guerre de Vai (août 1839) et régna sur l’ensemble de Futuna jusu’à sa mort en 1842.

Revenez un peu en arrière, puis il sera temps de quitter la route principale et de monter vers le four cannibale Fai’umu O Papa. Reprenez ensuite la route vers Poï et arrêtez-vous au belvédère Mataki Uvea pour profiter d’une point de vue sublime sur la basilique et la côte nord de Futuna.
Pour finir cette journée allez découvrir la Basilique de Poï et la chapelle Saint Pierre Chanel avant de poursuivre vers le site d’Anakele et la pointe des "pyramides" pour profiter d’un beau coucher de soleil.

futuna